C’est grâce à des cartes postales sauvées d’une destruction certaine, puisque récupérées , vers 1940, parmi les ordures ménagères ripagériennes déversées dans une des carrières du Mouillon qu’elles comblaient petit à petit, qu’il a été possible de vivre quelques mois avec ce couple dont la femme est native de Rive de Gier.

La première carte de Marius est datée de Noël 1914, il écrit à Lili : A bientôt le plaisir de nous retrouver ensemble . Hélas , avec les missives suivantes , on comprend qu’il est porté disparu.

Quelques recherches : il meurt en 1915 sur la Marne , son corps présumé inhumé dans une nécropole nationale… Et Lili ? La vie a repris ses droits… Lili se remarie en 1918 avec un lieutenant de l’infanterie coloniale !