La révolution de 1848 à Paris entraîne comme partout la dissolution de la municipalité à Rive-de-Gier. Une administration provisoire est mise en place, remplacée le 17 avril par une « commission administrative élue ». Les membres de cette commission étaient certainement acquis aux idées « socialistes » de la révolution de Fevrier; leur problème majeur sera d’occuper les ouvriers sans travail , mais cette politique va être critiquée par les ripagériens, comme le montre un poème anonyme en franco-provençal écrit par un « pereyou « . Cet épisode « révolutionnaire » va être clos par l’élection le 13 juin de la municipalité Robichon/Delay et par le passage en conseil de guerre de certains élus socialistes qui avaient participé à l’insurrection du 15 juin à Lyon. Face au chômage massif, la nouvelle municipalité va lancer des travaux d’intérêt public et subventionner les industries en difficulté. Le chômage entraîne des troubles auxquels la Garde nationale ne peut pas faire face mais les demandes répétées d’une garnison militaire permanente ne vont pas être acceptées.