L’auteur est un instituteur-écrivain mort en 1943 (présenté à la fin de l’article) qui parcourt avec amour et humour l’oeuvre du poète ouvrier en suivant la chronologie de ses oeuvres et en mêlant larges citations et commentaires; il commente aussi la langue de Roquille qu’il pense dérivée du gaga stéphanois. Le texte est complété par un récit (authentique ou non) de la rencontre entre un voyageur et une vieille femme sur la colline de Frigerin. Elle s’adresse à un grillon qui chante comme si c’était le double du poète; c’est un prétexte pour dénoncer le comportement de ses concitoyens et regretter les vertus supposées du peuple au temps de Roquille.