En 1993, Melle Valérie Torre soutenait à l’Université Lumière Lyon 2, un mémoire de maîtrise sur la criminalité à Rive-de-Gier de 1811 à 1900. Cette criminalité, est celle de toutes les cités industrielles du XIXème siècle :

–         crimes contre la propriété, à la tire ou par effraction, allant des vols d’objets de première nécessité aux vols de numéraire et d’objets précieux ;

–         crimes contre les personnes et les mœurs, des coups et blessures perpétrés surtout par des hommes aux homicides volontaires, infanticides et avortements qui restent généralement impunis, viols et attentats à la pudeur (une soixantaine) commis surtout sur des enfants de 3 à 15 ans afin, pour certains de se débarrasser de maladies vénériennes et enfin les crimes contre les représentants de l’ordre et contre le tranquillité publique ;

–         crimes contre la chose publique : mendicité, vagabondage et rupture de ban ce qui signifie, que de nombreux  repris de justice, libérés et assignés à résidence,  venaient à Rive-de-Gier, ville industrielle pour y travailler mais ils devaient se présenter régulièrement à la police et bien sûr étaient passibles de peine s’ils se soustrayaient à cette obligation.