Sous-titre: un demi-siècle d’évolution des moyens de production dans l’industrie du verre. L’auteur interroge Lucien Brousse qui a commencé sa carrière en 1925 comme apprenti à la verrerie Richarme et l’a terminée comme chef d’atelier et chef d’entretien à la verrerie de Masnières dans le nord en 1974. Il a vu la disparition des souffleurs de verre, remplacés par des machines automatiques dans les années 1920-28, puis des machines plus perfectionnées après la guerre. Parallèlement au développement du machinisme, le nombre d’ouvriers nécessaires a diminué ainsi-que les ouvriers spécialisés dans certaines tâches: le souffleur, le Grand Garçon, le Gamin, le Foy, les choisisseurs.
La verrerie ne s’arrêtait jamais; en cas de panne des machines, il fallait réparer tout de suite pour ne pas gaspiller le verre qui continuait à sortir du four. Le développement de la mécanisation a rendu nécessaire le développement du service entretien, tandis-que les cadres étaient de plus en plus des ingénieurs issus des Grandes Ecoles.