Le premier hôpital de Rive-de-Gier a été présenté dans le n° 6. Pour cause ou prétexte de l’élargissement de la route de Lyon, ses bâtiments sont détruits vers 1750 et sa chapelle avant 1770. Bien que devenues très insuffisantes ses rentes sont confisquées à la Révolution .En 1818, devant la misère et les besoins de leurs concitoyens le curé Lancelot et son vicaire, l’abbé Velay édifient, dans un premier temps un refuge pour secourir les plus malheureux et pour recueillir les jeunes orphelines pauvres, à l’étage d’un immeuble (à l’actuel n° 2 du Cours Gambetta ) et appelé « Hôpital de la Providence ». Mais ils décèdent tous deux à un an d’écart en 1825 et 1826.
Le maire de l’époque Joseph Marie Fleurdelix est convaincu de la nécessité d’un hôpital dans sa ville dès 1823. Avançant lui-même des fonds, suscitant une souscription parmi la population ripagérienne et faisant le compte des biens du Bureau de Bienfaisance, il réussit à obtenir l’autorisation de commencer les travaux . La pose de la 1ère pierre a lieu le 27 mars 1827 au 18 quai Fleurdelix ( actuel) et les travaux ne se terminent que 3 ans plus tard.
L’hôpital occupe le rez-de-chaussée et 2 étages et à l’arrière , un jardin sert à la promenade des malades ; ce sont les Sœurs de la Charité de Nevers qui le gèrent. Sa pharmacie délivre aussi des médicaments à la population. En 1896 , il compte 78 lits.
Les orphelines le quittent en 1851 et vont dans un immeuble Fleurdelix , rue des Maisons Neuves (actuelle rue Léon Marrel) . Malgré des agrandissements en 1856 et 1862, il faut envisager un autre emplacement, ce qui sera fait en 1904 avec l’hôpital offert par les frères Marrel.
L’immeuble de l’ancien hôpital du quai Fleurdelix est acheté en 1907 par Léon Marrel.